30/10/2009

NARBONNE VENTENAC ... LE LONG DU CANAL


Ce mardi 27 octobre, nous décidons d'emprunter les chemins de halage, l'occasion de voir de l'eau, beaucoup d'eau :
canal de la ROBINE, traversée de l'AUDE, canal de JONCTION, canal du MIDI, enjambée de la CESSE.

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On descend l'avenue Charles TRENET, on tourne à gauche vers le quai de LORRAINE, puis, presqu'au bout, on prend à gauche la rue de l'AUDE et, de suite après à droite, la rue du MOULIN.

On longe à cette occasion le JARDIN DU CHEMINOT et le jardin public du MOULIN DU GUA.

On arrive au bord du canal de la ROBINE, l'écluse du GUA est là, à quelque distance à droite, mais nous nous dirigeons vers la gauche.

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Deux légers virages sur 4 km, jusqu'à l'écluse de RAONEL, c'est plutôt monotone, ne pas s'endormir, ça va être comme ça tout le long.

Quatre kilomètres de plus, avec encore 2 virages, nous voilà à l'écluse de MOUSSOULENS.

Alors là, ça vaut le coup d'ouvrir les yeux bien grands.

L'écluse, qui protège NARBONNE des crues de l'AUDE, est imposante, un petit raidillon permet d'y accéder et, de là haut, on peut voir l'AUDE, bouillonnante, à droite le canal de jonction et, un peu plus loin, la CESSE, qui finit sa course à cet endroit-même.
Impressionnant !

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C'est pas tout ça, il faut traverser.
Unique solution, le pont de chemin de fer.
Pas de danger, la voie n'est plus fréquentée, à ma connaissance "LE PETIT TRAIN DU MINERVOIS" ne circule malheureusement plus.

Face à nous, un escalier pour les piétons, mais en contournant le pilier principal on accède à une rampe empierrée, assez raide, qui nous permet d'atteindre la voie ferrée.

Le pont est large, encadré tout le long de traverses métalliques d'une bonne hauteur, le tablier également métallique, aucun danger, on peut rouler à vélo, sur une longueur de 300 m.
Dès la sortie du pont, un lit de gros cailloux volcaniques gris, le ballast, longe la voie ferrée, heureusement à 100 m sur la gauche se présente le chemin qui mène à l'écluse de GAILHOUSTY.

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Encore un bel ensemble avec son épanchoir gigantesque, destiné à amener ces eaux vers l'étang de CAPESTANG.

On traverse le petit pont de pierre, et c'est reparti pour 5 km de ligne presque droite.
Au passage, SALLELES D'AUDE, avec son port de Plaisance, et pas moins de 5 écluses à longer :
ST CYR, ARGELLIERS, EMPARE, TRUILLAS et CESSE.

Nous avons rejoint le canal du MIDI.

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A droite, BEZIERS et AGDE, nous prenons à gauche.
600 m plus loin, nous passons au-dessus de la CESSE grâce à un ingénieux pont canal, oeuvre non pas de RIQUET mais de VAUBAN !
Les ponts ne sont donc pas à l'usage exclusif des véhicules et des trains, mais aussi des bateaux !

Deux kilomètres plus loin, LE SOMAIL, avec sa Halte de Plaisance.

On avait l'intention de s'arrêter là, mais VENTENAC n'est pas bien loin, ou tout du moins la route qui y mène, à moins de 4 km.

On arrive sur la D 124, à mi-chemin entre VENTENAC et ST NAZAIRE, après avoir du affronter l'agressivité d'une oie trônant au beau milieu du chemin de halage.
27 km x 2, ça suffira pour aujourd'hui,nous revenons à NARBONNE par le même itinéraire, avec un temps toujours au beau fixe, ne nous pressons pas, profitons-en !

Prochaine étape, jusqu'à MARSEILLETTE ?

Plus d'infos

Vous suivez le canal depuis PORT LA NOUVELLE ?
Il vous faudra traverser sur la passerelle !
(En alexandrins, s'il vous plaît !)














25/10/2009

LEZIGNAN CORBIERES ... RANDONNEE DES VINS PRIMEURS


Est-ce qu'il est possible de faire du vélo et de visiter des caves pour y déguster des vins primeurs ?

J'étais assez sceptique au début mais, après tout, c'est l'occasion de réveiller Roby (c'est mon vélo) du sommeil qui l'avait engourdi depuis notre séjour à BUIS LES BARONNIES il y a quatre semaines.

Echaudé, si on peut dire, par les températures fraîches des jours derniers, je m'élance habillé comme un esquimau avec 430 autres cyclos du syndicat d'initiative de LEZIGNAN-CORBIERES.

Tiens, le monsieur a attaché une remorque à son vélo, sans doute un enfant en bas-âge ?
Non, c'est son chien BENJI !

Les groupes se forment, on y voit un peu plus clair, mais après 10 km, regroupement général à la cave LA VIGNERONNE de CANET D'AUDE.

Jean TARBOURIECH a endossé l'habit de MR LOYAL et nous accueille en musique.

Première dégustation, "Là ! stop ! juste un fond de verre !", accompagnée d'un sandwich au jambon d'York s'il vous plaît !


Le vin aidant et la température étant décidément clémente, il faut enlever une peau, ah ! on est mieux comme ça.

C'est reparti,on rejoint le canal du Midi à VENTENAC-MINERVOIS, puis PARAZA, ROUBIA et au KM 20, nous voilà à notre deuxième station, ARGENS-MINERVOIS.

C'est la cohue au bord du canal devant le caveau du domaine LES MAELS (http://www.domainedesmaels.com/index.htm) où le rosé est grandement apprécié.

Heureusement, des bénévoles à moto sont là pour fluidifier la circulation et pour sécuriser les carrefours, bravo à eux !

Le cers souffle en rafales, le peloton s'étire de plus en plus, tant mieux pour la sécurité, on sait bien qu'on a le temps mais c'est plus fort que tout, on force l'allure si bien que les communes d'ESCALES et de CASTELNAU D'AUDE sont rapidement traversées et on approche de TOUROUZELLE où nous attend une paella géante.

Il n'est même pas 11h30, René propose d'escalader le "Mur".
Oh ! Il n'est pas bien long, mais la première partie frôle les 20 % et la deuxième partie les dépasse allègrement !
En guise d'apéritif, ce n'est pas si mal !

Tout le monde se regroupe dans la cour de l'école de TOUROUZELLE.(http://www.2terroirs.com/accueil.html)

Avant de déguster la (fameuse) paella, on a droit aux discours des politiques et des organisateurs.

Jean TARBOURIECH rappelle la part prépondérante prise par le regretté maire Pierre TOURNIER dans la mise sur pied de cette manifestation si prisée.
Une façon originale de lui rendre hommage : des applaudissements nourris pendant une dizaine de secondes !

Le maire de TOUROUZELLE Brice RUFAS puis celui d'ESCALES Henry SCHENATO soulignent l'importance que prend à leurs yeux une telle démonstration de sympathie dans le contexte actuel où la viticulture est en grand danger de disparaître.

Jules ESCARRE, fraîchement élu conseiller général, espère que le succès de cette journée ne se démentira pas, Sébastien POGGI, prenant la parole à son tour, se plaint de ne plus avoir personne à remercier, il est chaudement applaudi avec son frère Gilles pour cette organisation sans faille.

A 14h,on enfourche à nouveau nos vélos, cap ESCALES, MONTBRUN, MOUX, FONTCOUVERTE, FABREZAN, et il faut lutter contre le vent pour atteindre enfin la cave de CAMPLONG.
(http://www.camplong.com/)

Encore un petit fond de verre, un carton de bouteilles de vin primeur dans le fourgon et c'est reparti vers FABREZAN, THEZAN et MONTSERET, l'avant-dernière cave visitée de la journée.

Autre fond de verre, petits gâteaux secs, autre carton de vins.

Il ne reste plus qu'une quinzaine de kilomètres à effectuer, mais GASPARETS et BOUTENAC, on connait, la route est hérissée de quelques bosses que tout le monde s'évertue à passer à fond, le pauvre Roby commence à avoir mal aux boyaux.

Voilà LUC SUR ORBIEU, LEZIGNAN est juste à 4 km.

Regroupement au Chai des Vignerons
(http://www.chaidesvignerons.com/default.htm),
remise d'un tee-shirt, d'une bouteille, derniers achats de vins, on est venu pour ça.

La journée se termine, je repense à la question que je posais en début d'article, je me dis que c'est la moindre des choses d'avoir contribué à la promotion des vins de notre région.
A longueur d'année, nous parcourons en tous sens les terroirs des CORBIERES et du MINERVOIS et c'est toujours avec un pincement au coeur que l'on voit de plus en plus de vignes arrachées.
Fin d'une époque, peut-être pas, tant que des gens courageux lutteront pour maintenir cette profession ancestrale.

ARGENS MINERVOIS

TOUROUZELLE



MONTSERET

LEZIGNAN-CORBIERES

21/10/2009

COMBE D'ENFER ... FONTFROIDE


Ce dimanche après-midi, il fait beau, les températures sont fraîches, le vent souffle en rafales, le temps idéal pour faire du VTT.


Je respire un grand coup, j'enfourche mon Specialized Hardrock "Le tank, qui écrase tout sur son passage" et je m'élance sur la route.

Je n'ai pas programmé une petite balade tranquille :
Jonquières, la Combe d'Enfer, le Roc de Fontfroide, l'Abbaye, retour par le Chemin Communal !

Je n'ai pas effectué ce parcours depuis l'année dernière, ce sera une manière de tester ma forme.

Normalement, ça devrait "passer", j'ai réalisé une bonne saison sur route ...

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Le secteur 1, jusqu'au poste de gaz, d'environ 5 km, est goudronné.
Une première côte de 1600 m jusqu'au pont qui passe au-dessus de l'autoroute, un bon kilomètre de faux-plat et, pour finir, une rude montée de 600 m, vent dans le nez.

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Secteur 2, jusqu'au KM 9 :
Après un petit kilomètre en descente sur terre avec quelques plaques rocheuses, on arrive au pied de la montée de 2500 m, la Combe d'Enfer, du KM 6 au KM 8,5.
150 m de dénivelé, 6 % de moyenne, le tout dans les cailloux, c'est parfait pour travailler le physique.
A part des chasseurs ou des sangliers, Dieu m'en garde, je ne vois pas qui on pourrait rencontrer sur ce chemin, on a l'impression d'être seul au monde !

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Secteur 3, du KM 9 au Km 13 :
Au KM 9, on tourne à droite vers le Roc de Fontfroide.
Ce secteur peut être divisé en 3 parties, une partie technique avec terre très fine où l'on s'enlise mais parsemée de rochers qu'il faut éviter, une partie montante face au vent avec d'étroits passages entre de gros cailloux, une partie descendante jusqu'à l'abbaye avec là aussi beaucoup de cailloux et de terre sableuse.
Pas de quoi récupérer après la rude montée de la Combe d'Enfer !

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Secteur 4, du KM 13 au KM 16,7 :
Un secteur que j'appréhende toujours car le physique y est mis à rude épreuve.
Quatre côtes se succèdent, 500 m, puis 600 m, encore 300 m et enfin 600 m !
Je recommande la dernière au KM 15,6 où les 300 premiers mètres doivent se monter tout à gauche, aplati sur le guidon pour éviter que l'avant ne se soulève, le coeur au maximum !

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Secteur 5 du KM 16,7 au KM 21 :
On aborde le Chemin Communal mais c'est loin d'être gagné.
La première partie monte sur 700 m dans du gravier, la roue arrière patine à qui mieux mieux, il faut à tout prix trouver une partie dure, ce qui n'est pas aisé.
On laisse beaucoup de force dans cet exercice.
Au KM 18, c'est pratiquement gagné, il ne reste qu'une partie très cassante, avec des cailloux pointus qui affleurent un sol très dur, mais en descente, on peut respirer et savourer le plaisir d'avoir, une fois de plus, vaincu toutes ces difficultés qui nous font dire à chaque fois :
"C'est dur, mais je reviendrai".

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Pour corser la difficulté, on peut ajouter deux options, partir par le Chemin des Fours à chaux et revenir par Montplaisir ou inversement.
Ce sera pour une autre fois ...


18/10/2009

CRASH INFORMATIQUE ... !?#@µ§¤


Comme d'habitude, ce jour-là, je surfe sur Internet.
Je vais aux nouvelles sur asse.fr, je clique sur "Entrez sur le site officiel".
Une petite fenêtre d'avertissement s'ouvre, je n'y prends pas garde, je la referme ... écran noir !

Démarrage, redémarrage en mode sans échec (F8), essai de réparation avec le CD Windows XP (F12), rien n'y fait !

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Première solution :
réinstaller Windows, ce qui implique de perdre tous les logiciels installés sur C.
Heureusement, mon disque est fractionné en deux partitions, je ne perdrai pas les données sur E.

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Deuxième solution :
Est-ce que j'ai dans un coin une sauvegarde de ma partition C ?
Oui ! Elle date de deux ans, j'aurai moins de logiciels à réinstaller !

Cette sauvegarde a été réalisée avec le logiciel GHOST qui a créé une image de mon disque C, image gravée sur 3 DVD.

J'introduis le premier DVD, le processus se met en route et après plus d'une heure d'attente, Windows redémarre, j'ai fait un bond en arrière de deux ans, mais ça fonctionne !

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Première action à effectuer, mettre à jour l'antivirus AVAST, c'est sûrement lui qui avait ouvert cette petite fenêtre m'avertissant de la présence d'un logiciel malveillant et me conseillant d'abandonner la connexion ...

Ensuite, beaucoup d'autres mises à jour restent à faire, réinstaller des logiciels récents, retrouver des mots de passe, du travail en perspective.

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Dès que tout est stabilisé, il faut se prémunir contre un nouvel incident.

Je ne perds pas de temps, je réalise une image de ma partition C avec GHOST.
Pour se le procurer, taper dans GOOGLE "Logiciel ghost".

Je prends la résolution d'effectuer ce genre de sauvegarde tous les mois environ.

Aussi, au lieu de graver à chaque fois cette image sur des DVD, je la crée sur ma partition E et je la copie sur mon disque dur externe USB, deux précautions valent mieux qu'une.

Si un nouveau crash se produit, j'utiliserai d'abord les 3 DVD de 2007, seule façon de redémarrer l'ordinateur, je remplacerai ensuite l'image ancienne par la plus récente à ma disposition.

J'en profite pour copier mes données les plus importantes du disque E dans ce même disque externe.

C'est mon premier crash informatique, je m'en souviendrai !
Merci GHOST !





05/10/2009

NOTRE DAME DE CARLA


Ce dernier jour de septembre, nous garons notre véhicule entre LAGRASSE et VILLEMAGNE.
Cette balade, d'environ 7 km, est détaillée dans le livre "Les sentiers d'Emilie en Pays Cathare" pages 40 et 41.

Les chemins empruntés sont très variés (voir photos).
Certains en terre rouge du plus bel effet, d'autres caillouteux mais avec toujours une petite teinte rougeâtre, un sentier étroit pour accéder à la chapelle et enfin un large chemin empierré très en pente, j'imagine la difficulté à vtt, juste après la chapelle.

Question dénivelé, on démarre à 170 m, on passe à 303 m juste avant le carrefour, le point culminant de 318 m étant atteint à l'endroit où se trouvent les deux cairns indiquant qu'il faut quitter le chemin principal.

A partir de là, on va redescendre jusqu'à 170 m.

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La première moitié de l'itinéraire, jusqu'à LA CASTAGNERE, permet de voir sur la gauche une partie de la montagne d'ALARIC vers MONTLAUR et CAMPLONG et, tout en-dessous, la route départementale n°3 qui serpente en longeant la rivière SOU (ou ALSOU).

Au bord de la combe CHAUDRON, qui porte bien son nom à cause de sa forme arrondie, on surplombe la route d'une centaine de mètres presque à pic.

A partir du carrefour au km 4,5 km, on pénètre dans le bois du LAUZA, que l'on quitte au km 5,5 km pour emprunter un étroit sentier en pente.

Pour accéder à la chapelle, que l'on ne voit qu'au tout dernier moment, il faut remonter d'une centaine de mètres, puis encore cent mètres jusqu'à la croix qui ne porte aucune indication.

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On est un peu surpris lorsque l'on se trouve devant la chapelle, car, en fait, c'est un vaste et lourd bâtiment, complètement verrouillé, on n'a pas du tout accès à l'intérieur, même visuellement.

Le portail et l'ancienne bergerie aménagée en "abri", nous apprennent que des bénévoles ont travaillé d'arrache-pied à la restauration de ce site, ils ont même créé une association, "Les Amis de Notre Dame du Carla" et un blog http://notre-dame-du-carla.blogspot.com/

Dommage qu'on ne puisse y pénétrer, mais on le comprend très bien, car l'intérieur semble digne d'intérêt, si j'en crois la photo que j'ai récupérée sur le blog cité plus haut.

Avant de revenir à la voiture, ne pas négliger de se désaltérer au robinet d'eau fraîche situé sur le chemin du retour, chemin très en pente et empierré, rien à voir avec le sentier précédent.

Au final, une belle promenade que l'on doit pouvoir refaire en toute saison.

Que de belles teintes !

La D3 en contrebas

Autre variété de chemin

Toujours la D3 et l'ALARIC

Le GR 36

La combe CHAUDRON

On peut trouver les deux appellations, "du" ou "de" Carla

Le sentier qui mène à la chapelle

Beau paysage près de la croix de Notre Dame

Voilà la chapelle qui ne nous apparait qu'au km 6


Le clocher

Le portail


Le sanctuaire

L'abri

Eh oui !

Attention aux chevilles !

03/10/2009

BUIS : ROCHER ST JULIEN


Dernier jour au "CLOS DES DOMINICAINS", il faut ranger les vélos et les sacs dans les coffres des voitures.

Le repas étant fixé à midi, on a juste le temps de se rendre à pied au Rocher ST JULIEN qui surplombe la ville.


On donne rendez-vous à Claude et Anne-Marie à 9h30 sur le pont de l'OUVEZE, à côté de la place du Quinconce.
L'eau a une drôle de couleur tirant sur le marron, sûrement l'orage violent d'hier.

En attendant, on flâne dans quelques rues qu'on n'avait pas encore parcourues, tiens, les voilà.

Houla ! Anne-Marie est équipée de deux bâtons de marche, c'est du sérieux.
Elle nous assure qu'ils sont très utiles pour gravir les pentes.

On longe le camping, où ils ont rangé leur camping-car, la piscine, et on continue toujours sur une route goudronnée.

Un carrefour se présente, à gauche LA ROCHE SUR LE BUIS, nous prenons à droite.

Plus loin, autre croisement, à droite la chapelle et le gîte ST TROPHIME, nous obliquons à gauche cette fois.

Nous sommes toujours sur le GR9 qui va bientôt prendre la forme d'un sentier assez large.

Nous cheminons tranquillement tout en devisant lorsqu'un automobiliste dans son 4X4 nous demande ce qu'on fait là.

C'est un chemin privé, aucun de nous quatre n'a entrevu le panneau indiquant sur la droite GR9 ...

On s'excuse, on revient sur nos pas, en effet le panneau est bien là, le sentier est beaucoup plus étroit et commence à monter plus fortement, les bâtons d'Anne-Marie font merveille.

On va passer de 480 m à 700 m en un peu plus de 1 km, soit plus de 20 % de pente.

Tout à coup, je me mets à l'arrêt, comme un vrai chien de chasse, je fais signe chut ! Une perdrix se trouve au milieu du chemin, trottine de droite et de gauche puis, sans s'affoler, regagne les buissons où elle disparaît.

A partir de maintenant, on est plus attentifs aux bruits de la nature, des fois qu'un sanglier déboucherait d'un massif ...

On laisse le GR9 pour s'approcher du gigantesque rocher, on aurait bien aimé aller plus loin, escalader un tant soit peu mais il est déjà 10h45, on a mis 1h15 pour arriver jusque là, c'est juste le temps qu'il nous reste pour rentrer avant midi.

Dans la descente, on rencontre plusieurs randonneurs, ils partent bien tard, et un peu plus bas, devinez quoi ? notre fameuse perdrix encore au milieu du sentier.

Il me faudra interroger un chasseur au sujet de cet étrange manège.

C'est sur cette place qu'on a garé la plupart de nos voitures

Drôle de couleur !

L'OUVEZE si redoutée par temps d'orage

On n'est pas très effarouché !


Imposant !!!

On est tout petits !

Le village tout en bas

Les données fournies par le gps et Visugpx
http://www.skitour.fr/gpx/visugpx.php

02/10/2009

BUIS : COLS DE PROPIAC ET D'EY


Une fois n'est pas coutume, ce samedi matin on se retrouve en infériorité numérique avec Jean-Pierre, face au sexe dit "faible".

Il va falloir jouer "fin" sinon on n'aura pas le dessus, c'est certain ...

Un coup d'oeil sur le profil de la sortie du jour, aïe ! ça débute d'entrée par deux côtes raides raides.
N'oublions pas que nous en sommes au 3e jour et que les jambes commencent à peser.

J'essaie de rattraper le coup :
"On a deux petites côtes à monter, mais après c'est tout plat !"

La première montée se passe bien, 3 km pas trop difficiles, maxi à 8 %, suivis d'une descente de 3 km également jusqu'à PROPIAC.

Le col suivant, appelé PROPIAC, ne grimpe que sur 2,500 km mais les maxis passent à 10 %, il faut s'arracher pour passer ces pourcentages.

Au sommet, on n'est qu'au 10e km et on a déjà avalé environ 300 m de dénivelé, pour dire qu'on a démarré sur des chapeaux de roues.

Personne ne se plaint, nos féminines sont courageuses, ce dont je ne doutais pas.

Et puis, la descente est là, avec des villages au nom enchanteur, MERINDOL LES OLIVIERS, MIRABEL AUX BARONNIES, hum ! on en mangerait presque ...

C'est d'ailleurs là que l'on choisit de faire une petite halte, juste cinq minutes, pour enlever le coupe-vent et grignoter quelques biscuits.

A NYONS, ville de 7 000 habitants, il est 10h, on en est presque à la moitié du parcours.
Or, le repas a été retardé à 13h30, on a donc du temps devant nous.

De loin, on repère une drôle de tour.
Pourquoi ne pas aller voir ça de plus près ?

On pénètre dans la ville, on s'approche du fameux monument qui s'avère être la Tour RANDONNE, vraiment particulière, une sorte de pyramide à trois étages sur quatre faces et ornées de statuettes.

On se trouvait juste en-dessous, mais non, il fallait s'approcher encore plus.
Une dame nous indique le chemin, on se retrouve face à une pente de 15 % sur 500 m !

Tout le monde a réussi à se hisser jusqu'en haut !
Je pars en éclaireur sur l'autre versant, une pente effrayante se présente devant mes yeux, le Mont Tauch à côté ... bon n'exagérons pas trop tout de même !

Cet endroit s'appelle le quartier des Forts, il faut l'être pour habiter là !

On revient dare-dare sur nos pas, ouf ! on est à nouveau sur la terre ferme !
Au revoir NYONS, à un de ces jours ...

Dans la traversée de AUBRES, LES PILLES, CURNIER, quelques bosses me rappellent qu'il nous reste un col de 5 km à gravir.

Comment le présenter ?
"J'ai une bonne nouvelle, les filles, nous allons terminer par une superbe descente de col de 8 km, pas beau ça ?
_ Un col, quel col ?
_ Le col d'EY.
_ Le col d'EILLES ?
_ Non, le col d'EY, E comme Eusèbe et Y comme Yvette."

La discussion se poursuit, pendant ce temps on est arrivé à STE JALLE, on a entamé l'escalade, personne n'a pensé à se plaindre, les 300 m de dénivelé sont tant bien que mal effacés, nous voilà au sommet.

C'est fini, il ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à BUIS LES BARONNIES.

Je pense avec un peu de nostalgie que c'est mon dernier col de l'année, j'ai décidé de suspendre l'activité vélo de route jusqu'en janvier ou février pour passer à autre chose, marche, vtt, ...

Seule dérogation, la randonnée des Vins Primeurs à LEZIGNAN le 24 octobre, mais ce n'est plus tout à fait du vélo.

Bye bye ! Merci à mes quatre acolytes pour m'avoir accompagné dans cette sympathique balade, voici en souvenir quelques photos et ... à l'an prochain !

Les fémiminines sont super bien encadrées !

Le château d'OLLON

LA PENNE SUR OUVEZE

VINSOBRES

NYONS - LA TOUR RANDONNE (on s'en souviendra !)

ROCHEBRUNE (on voit la couleur des ces roches au 1er plan)

Mais bon sang, quel encadrement !