LE NETBOOK ... UN VERITABLE (MINI) ORDINATEUR

Pour moins de 300 €, (et même 200 € si on se rue sur l'offre COMPAQ), on peut se payer un mini ordinateur portable !

Les différences avec un ordinateur portable standard :
la taille, le poids, l'absence de lecteur DVD.
C'est tout !

Processeur Intel 1,6 Ghz
Mémoire 1 Go
Disque dur 160 Go
Windows XP Famille
Wifi et ethernet (Internet)
Batterie 5 h
3 ports usb
1 lecteur cartes mémoires SD
1 port vga (pour connecter à un moniteur ou à un téléviseur)
1 prise casque
1 pavé tactile
Webcam et micro
Logiciels inclus (que j'ai supprimés et remplacés par OpenOffice, Firefox et Avast) :
Works, Office 60 jours, Internet Explorer, Norton 60 jours.

Tout y est.

..................................

Attention cependant :
la plupart des netbooks sont équipés de Windows 7 Starter, une version bridée qui oblige souvent à acheter la licence de la version standard, soit 75 € supplémentaires.

Question angoissante :
comment pallier à un plantage de Windows (pas de lecteur cd) ?
C'est prévu également.
L'utilitaire BackOnTrack permet de restaurer le système mais aussi de récupérer l'image du disque dur avec l'aide d'une clé usb bootable.

.......................................

L'avantage indéniable d'un tel outil c'est bien sûr de pouvoir l'utiliser partout dans la maison, de l'emmener chez ses parents, chez les amis, en vacances, ...

Evidemment, le confort n'est pas le même que sur un PC fixe avec grand écran de 19 pouces.
Lorsqu'on surfe sur Internet, il faut souvent jouer de l'ascenseur pour recadrer la page, mais on s'habitue vite à cette nouvelle façon de faire.

................................

Ce que j'apprécie le plus dans cet appareil :
la rapidité de démarrage et d'extinction par rapport à mon Pc fixe, plein à ras bord de logiciels, que j'allume dorénavant beaucoup moins souvent (pour les tâches qui demandent beaucoup de précision), ce qui lui permet de souffler un peu, le pauvre !

Je dirai donc que les deux sont complémentaires.

Je vous ai donné envie de l'acheter, allez, faites-vous plaisir !!!

ROULER EN GROUPE ... SANS ENTOURLOUPE

Rouler en groupe, qui plus est lorsqu'il est important, ne s'improvise pas.

J'en ai fait l'amère expérience par deux fois.

..........................................

Première chute à mes débuts, en 1994.

Manquant d'endurance, ne sachant pas gérer mes efforts, je me retrouvais à vingt kilomètres de l'arrivée en queue de peloton, m'accrochant pour ne pas perdre le contact.

Un gros ralentissement se produit, tout le monde freine à temps, sauf moi, les réflexes étant diminués par l'état de ma fatigue.
Pour ne pas télescoper ceux qui sont devant, je me jette vers le bas-côté, dans l'herbe ...
Pas de bobos corporels, une roue voilée, la leçon n'était pas chèrement payée.

...................................................

Deuxième chute ce dimanche, seize ans plus tard ...

Cette fois, pas de fatigue en cause, à peine vingt kilomètres effectués.

Sur la longue ligne droite qui mène à Sérame, face au vent, on roule en gros peloton à environ 25 km/h.
Tout à coup, ma roue avant se retrouve collée à la roue arrière du vélo qui me précède.

Une roue arrière, ça bouge.
Je suis déséquilibré vers la gauche, seule solution pour rétablir l'équilibre, contre-braquer.
Or, mon guidon est bloqué par la roue de devant, impossible de le manoeuvrer, je me retrouve au sol.
Tout ceci est long à expliquer mais ne dure qu'une seconde.

........................................

Chez les Randonneurs Narbonnais, on a la chance d'être très nombreux et de pouvoir former jusqu'à cinq groupes.

Il ne faut pas décréter en début d'année : je roule avec le groupe 2.

Si je suis en excellente forme, au lieu de tirer le peloton du groupe 2 plus que de raison, je roule avec le groupe 1bis.
Si, au contraire, pour des raisons diverses, je ne suis pas au mieux de ma forme, je roule avec le groupe 3, en respectant son rythme.
Il n'y a pas de honte à aller dans un groupe moins rapide, il faut de la même manière oser aller dans un groupe plus fort.

...........................................

De là, trois règles peuvent être dégagées, qui permettraient peut-être d'enrayer l'épidémie de chutes qui s'abat sur notre club.

Règle 1 : Gérer son effort, en garder pour la fin
Règle 2 : Rouler l'un derrière l'autre ou à côté mais pas la roue avant au niveau de la roue arrière de celui qui est devant
Règle 3 : Bien choisir son groupe selon l'état de forme

CHUTE A VELO ... ATTENTION AUX BOBOS !

Voilà un article que je me serais bien passé d'écrire, mais on ne peut rien contre la fatalité.

.........................................

Ce dimanche, il y avait foule pour se rendre à la pause-café de CASTELNAU-D'AUDE.
Un peu de vent, mais le ciel est relativement clair, la température correcte, tout le monde a envie d'en découdre ...

........................................

Hélas ! Ma première sortie de l'année avec le groupe des Randonneurs Narbonnais va se solder par une cruelle désillusion.

Sur la route toute droite qui mène de VILLEDAIGNE à SERAME, un incident se produit :
toucher la roue de celui qui est devant moi et me retrouver au sol sur le dos, c'est l'affaire d'une seconde !

....................................

Heureusement, je n'ai entraîné personne dans la chute.

Pas de bobos apparents, sinon une douleur à la main gauche et les manettes de freins râpées et légèrement pliées.

Mais tout fonctionne, je remonte sur mon vélo et repars aussi sec.

Les soixante kilomètres restants sont parcourus sans problème particulier.

.................................

Par contre, quelle nuit infernale !
La glace sur la main gauche ne suffit pas à atténuer la douleur.

Dès le lever du jour, direction l'hôpital aux urgences où le verdict tombe :
fracture d'un petit os du carpe, peut-être le semi-lunaire, immobilisation d'environ trois semaines dans une atelle le temps que la calcification fasse son oeuvre.

....................................

Le vélo, quant à lui, est amené chez Alain CANCEL en attendant le feu vert de l'assurance (franchise de 80 € avec le Grand Braquet).

....................................

Il faut sans tarder déclarer le sinistre à la FFCT.

Deux possibilités :
imprimer le formulaire puis l'envoyer par la Poste
ou le remplir directement en ligne, ce que je choisis.

.....................................

Voilà, il ne reste plus qu'à attendre la guérison, prier pour qu'elle soit rapide et que personne d'autre ne soit victime de pareille mésaventure.

On a beau être habitué, une sortie à vélo n'est jamais anodine.
Il faut toujours être vigilant, penser à la sécurité avant toute chose,
faites passer le message !