Cette sortie est dédiée à la mémoire de notre cher ami cyclo Jean-Louis, disparu le 14 octobre 2007.
Personne n'a oublié sa gentillesse, son dévouement à toute épreuve, son éternel sourire lorsqu'il nous disait : "Je vais vous en raconter une ..."
Nul doute que le Bon Dieu lui a réservé une place à part au Paradis, il l'a bien méritée !
http://rando-narbonnais.ffct.org/jeanlouisdeces.htm
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Tiens, à mon tour de t'en conter une, pour sûr, tu dois la connaître :Dans un bar à PARIS, trois passionnés de rugby prennent un verre après un match du Tournoi.
__ C'est pas mal ici, mais je connais un pub à DUBLIN où tu paies une première bière, tu paies une deuxième bière, on t'offre la troisième !
__ A LONDRES, tu paies la première, on t'offre les deux autres !
__ A BRUXELLES, on t'offre la première, on t'offre la deuxième, on t'offre la troisième, et après ça tu montes baiser à l'étage !
__ Incroyable !! Ca t'est déjà arrivé à toi ?
__ A moi non, mais à ma soeur oui !
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Un petit 50 à l'heure dans la descente des Hauts de Narbonne pour se réveiller de bon matin, brrr ! fais pas chaud, je débouche sur la Rocade, j'enclenche mon chrono, c'est parti pour une virée de 111 km dans les Corbières.Au rond-point de MONTREDON, on récupére Nelly et Philippe et on enchaîne vers ST ANDRE et MONTSERET, pas la peine d'attendre les autres, ils nous rattraperont à un moment ou à un autre.
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Avant d'arriver à ST ANDRE, il faut prendre la deuxième route, la première passant par un cassis inondé.A MONTSERET, on suit un groupe qui emprunte à gauche la rue du Musée, c'est plus court mais il y a une côte ...
On rejoint la D611 à DONOS, après une petite côte.
De MONTPLAISIR à FONTJONCOUSE, il y a environ 4 km de montée dans un décor très agréable, petite route (la D123), terre rouge, ruisseau du CASSIE déversant ses eaux comme aux plus beaux jours, ...
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Au sommet de la côte à la sortie de FONTJONCOUSE, on ne sent pas encore la grillade mais on la devine, quelques kilomètres plus bas à COUSTOUGE.En effet, Jean-Claude, Henri, Michel et Guy sont là, ils ont tout préparé, on n'a plus qu'à poser nos vélos et passer à table, enfin, presque ...
Un bon morceau de saucisse arrosé d'une rasade de vin rouge, une tranche de quatre-quarts avec du chocolat, une pâte de fruits, je crois que je pourrai tenir jusqu'à l'heure du repas.
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La digestion doit être très rapide, les difficultés se précisent.Côte de JONQUIERES, entre deux et trois km ;
Col de VILLEROUGE, à partir de TALAIRAN, pas loin de 7 km.
Après la descente vers VILLEROUGE, on aborde le col du Prat, très facile dans ce sens, puis une côte sans nom de 3 km.
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A noter que les fortes pluies de la semaine passée ont radicalement modifié le paysage.L'eau est partout : ruisseaux, bassins, cascades, murs qui suintent ...
Un véritable enchantement pour les yeux et les oreilles !
Dire que dans quelques semaines tout cela aura disparu, une chance de passer par là en ce moment.
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Les vingt prochains kilomètres, jusqu'à RIPAUD, sont très faciles..Au carrefour, la décision est prise depuis hier, on tourne à gauche.
En effet, on a lu la veille sur Internet que la route entre PEYRIAC et BAGES était inondée.
Pas question d'emprunter la D6009, (presque 10 km jusqu'à NARBONNE) même un dimanche matin, avec en plus le vent de côté.
Tant pis, on va devoir affronter le vent de face et la pente (environ 2,5 km) jusqu'à MONTPLAISIR, puis la côte de DONOS.
Cest la dernière avec le vent de face , je me lâche, 113 t/mn à fond les pédales !
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On repasse à nouveau par MONTSERET, cette fois par la rue du lavoir, entièrement refait à neuf.Un animal bondit près d'un portail, je m'attends à entendre aboyer, mais non c'est un bêlement, le propriétaire héberge ... un mouton !
Après ST ANDRE, on retrouve la D613 et ses bosses meurtrières, St Julien, la Chaussée, Aussières.
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Ouf ! Nous voilà sur la Rocade, on y est presque !Au niveau de CAP de PLA, un cabot se lance à mes trousses.
Il insiste le bougre, mais il n'a aucune chance, je roule à plus de 40 à l'heure, vent dans le dos !
Plus loin, un coup de klaxon, c'est Jean-Pierre et Bibi qui rentrent à CANET.
J'arrête mon chrono et on attaque la dernière côte, la plus dure, sur 800 m.
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Une douche, un bon repas, je m'installe sur la terrasse avec une grille de Mots-croisés de Michel Laclos.Après les jambes, la tête.
Ah! Qu'on est bien sous le soleil de NARBONNE !
Certains ont pu passer ?!
D'autres on fait demi-tour,n'est-ce pas Antoine et Auguste ?
