30/05/2012

VINGRAU PERILLOS OPOUL



Un hérisson !
A la vue du profil de cette sortie,
on a l'impression de voir la carapace de ce sympathique animal,
pourvu qu'on ne s'y pique pas trop !
Pas moins de 11 "pointes", environ 1400 m de dénivelé pour 107 km.

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Se garer à côté du cimetière à PORTEL,
quelle drôle d'idée,
mais après tout, pourquoi pas,
on est sûr de ne pas être dérangé.
Les difficultés ne commencent vraiment qu'au KM 25,
bien après DURBAN et VILLENEUVE-LES-CORBIERES,
dans les deux derniers km du col d'Extrême.
On peut dire que son nom est excessif et un peu usurpé,
une petite section à 10 % seulement ne suffisant pas pour le légitimer.

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A TUCHAN, au KM 33, on a droit à une montée de 5 km.
Là aussi, pas de quoi fouetter un chat.
Par contre, sur la droite,
belle vue sur PAZIOLS, TUCHAN,
le Mont Tauch, et le plateau environnant.
Dans la descente,
c'est au contraire sur la gauche qu'il faut regarder
pour voir VINGRAU en contrebas et la route qui sillonne.

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Il est à peine 9h30 et on éprouve déjà le besoin
de remplir les bidons d'eau fraîche
à une fontaine accueillante
placée juste avant la montée vers le Pas de l'Escale.
Belle route bien asphaltée de 4 km,
jusqu'au panneau situé 800 m après le carrefour de RIVESALTES.

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4 km (en descente) plus loin, on prend la route à gauche
qui monte sur 3,5 km jusqu'au col de la Sabine, 370 m d'altitude.
En passant, bien sûr, on ne peut pas rater le château,
qu'il faudrait aller voir de plus près, mais avec des chaussures de randonnée.

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Il ne faut surtout pas s'arrêter là,
ce serait dommage de ne pas pousser jusqu'au village de PERILLOS.
Pour cela, il faut descendre de 2,5 km, dans une vallée un peu mystérieuse,
puis remonter de 2 km, pour aboutir à un ensemble de quelques maisons à peine,
dont l'une est grande ouverte, porte et volets ...
Une église, un cimetière, des ruelles en pente pavées de grosses pierres,
un château en ruines et un avertissement aux visiteurs :
"attention, les murs ont des oreilles et les fenêtres des yeux" ...
Pour en savoir un petit peu plus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Opoul-P%C3%A9rillos

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2,5 km de descente, autant de remontée jusqu'au col de la Sabine,
et on plonge sur OPOUL, petit village de 755 Opoulencs,
attention de ne pas vous perdre dans ses ruelles étroites.
La fontaine, bien connue de tous les cyclos, est toujours à la même place,
mais le mécanisme semble fatigué à force d'abreuver autant de soiffards.
On arrive tout de même à emplir nos bidons d'eau fraîche,
petite pause sandwich après avoir totalisé 1000 m de dénivelé,
un café bien fort pour se requinquer si besoin en était,
avec ça on peut espérer être capable de parcourir les 36 km restants,
comptant tout de même pas moins de 5 pointes à escalader.

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La première de ces 5 côtes est la plus longue, 4 km.
La deuxième mesure 1 km.
La troisième, le col de FEUILLA, 2,2 km.
La quatrième, le col de Péreille,
commencé dès le carrefour avant FRAISSE, 3 km.
Le dernier, le col du Souil, 2 km.

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Le reste va donc être une formalité,
8 km de descente jusqu'à SIGEAN,
puis 5 km jusqu'à PORTEL.
C'était sans compter sur notre cher ami (!) cers
qui nous en a fait baver jusqu'au bout,
sacré vent du nord-ouest !
Mais, au final, un parcours de toute beauté,
à faire et à refaire dans différents sens.





La vidéo de 16 mn 36 s :



28/05/2012

LEZIGNAN PROMAUDE ALARIC



Ce lundi de Pentecôte, 28 mai 2012,
il n'y a pas grand monde dans la zone d'activités de GAUJAC.
Normal, il n'est que 7h30, seuls les cyclos sont présents.
En effet, nouveauté 2012, une randonnée à vélo
est organisée par le club cycliste de LEZIGNAN
et le comité Départemental Cyclotouriste,
avec à leur tête, Gilles POGGI et René FREMY.

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On accroche le wagon à la locomotive LUC-SUR-ORBIEU
et c'est parti pour 74 km dans l'Alaric et le Val-de-Dagne.
Un invité surprise : le cers,
qui nous accompagnera jusqu'à mi-parcours, de face,
puis, pour le retour,  dans le dos..

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Long faux-plat montant jusqu'à FONTCOUVERTE,
le toboggan habituel entre MOUX et DOUZENS,
et nous voilà à COMIGNE au KM 18.
La montée du Fer à Cheval, 3 km, est toute proche.
Cette côte est bien entrée dans les moeurs,
elle ne fait plus peur à personne.
Même le fameux virage en épingle à che... val
est avalé sans changer de braquet, en danseuse.

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Et puis, juste en bas, à MONTLAUR,
il y a le ravito avec tout ce qu'il faut
pour parer au coup de pompe éventuel.
Pâté, quatre-quarts, chocolat, pâtes de fruits,
vin ,eau, café, j'en oublie ...
tout cela gratuitement !

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A partir de SERVIES-EN-VAL,
on emprunte les petites routes charmantes
du Val-de-Dagne, la D110 puis la D32.
Ne pas rater, juste après RIEUX-EN-VAL,
le pont, passé à la postérité grâce à Jean MARAIS,
sur lequel il a ferraillé ferme dans le film "Le miracle des loups".

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Pour l'instant, c'est à nous de batailler dans une côte de 1,5 km
qui descend ensuite jusqu'à CAUNETTES-EN-VAL.
Le schéma se reproduit plus loin
avec une montée d'un bon km à partir de Borde Rouge
et, bien sûr, une descente jusqu'à TOURNISSAN, puis ST-LAURENT-DE-LA-CABRERISSE.
Au carrefour des Palais, Eole, qui nous était favorable depuis 20 km,
se manifeste à nouveau jusqu'à FABREZAN.

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Juste avant d'entrer dans le village, un embouteillage freine notre élan.
Un troupeau de moutons nous barre la route !
C'est la panique, les animaux prennent peur et rebroussent chemin.
Le pauvre border collie ne sait pas où donner de la tête.
L'autre chien, le patou, se désintéresse de la chose,
il est là pour défendre le troupeau, pas pour le guider.

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Au carrefour des Quatre Chemins, avant FERRALS-LES-CORBIERES,
le vent nous est à nouveau favorable,
il ne reste plus que 12 km, par LUC-SUR-ORBIEU.
Nous empruntons, la fleur au fusil,
le chemin des Romains, pour rallier directement Gaujac,
mais ce satané cers a décidé de nous en faire baver jusqu'au bout,
si bien que les trois derniers km n'ont pas été les plus faciles !

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Le parking est maintenant archi-plein,
du monde partout dans ce vaste périmètre d'activités,
boissons à volonté, animation musicale,
un savoureux sandwich aux merguez,
un petit tour pour visiter les différents stands,
la matinée a été bien remplie,
il est temps de céder la place à ceux qui arrivent à peine.
Grand succès, apparemment,
pour cette Fête des Terroirs de l'Aude,
il en arrive de partout !

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La vidéo de 8 mn 13 s :

26/05/2012

LAGRASSE CAZILHAC TAURIZE


Météofrance annonce grand soleil pour ce vendredi 25 !
Il était temps !
J'avais en réserve une version améliorée du Brevet des 150 km,
facilitée par le fait que le départ ne se fait pas de NARBONNE mais de LAGRASSE.
Attention, les premiers km le long de la rivière Sou,
jusqu'à VILLEMAGNE, sont souvent frigorifiques.
Mais non, ce matin-là, ce n'est pas le cas,
on dirait donc que ça va chauffer !

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KM 14 : ARQUETTES-EN-VAL.
Une jolie (tout a été beau aujourd'hui !) côte de 4 km
avec quelques lacets dans un paysage verdoyant,
je reconnais l'endroit, j'y suis déjà venu,
mais en ce mois de mai, c'est splendide.
Promis, je ne vais plus m'enthousiasmer sur les paysages,
car ça deviendrait fastidieux,
et je ne trouverai plus d'adjectifs,
mais pensez que toute la journée a été un émerveillement,
la météo y étant pour beaucoup.

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KM 24 : 6 km de descente nous amènent à un carrefour,
près du lac des Corbières,
C'est le début du col du Poteau, sur 3 km, assez facile,
que nous escaladons pour la première fois.

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KM 33 : PALAJA.
KM 36 : CAZILHAC.
Il nous faut contourner complètement l'agglomération
pour accéder à la route de VILLEFLOURE,
sans aucun panneau apparent,
le gps a tâtonné mais ... trouvé.

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KM 38 : 4 km d'escalade pour atteindre le col de Castel,
totalement inconnu pour nous,
jouxtant le champ de manoeuvres militaires,
des fusillades le confirment,
avec, en prime, quelques superbes panoramas sur le Carcassonnais.

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KM 43 : côte de 2 km et descente de 8 km
par VILLEFLOURE (1er arrêt casse-croûte)
et LADERN-SUR-LAUQUET (curieux mur crénelé).
Chacun retient son souffle
car le col de Taurize, sommet à 12 km, commence ici.
Pas spécialement dur, mais long, pratiquement une heure de montée.
Au passage MOLIERES-SUR-L'ALBERTE,
petit hameau dépendant de LADERN.

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KM 70 : VILLAR-EN-VAL puis LABASTIDE-EN-VAL,
le village où l'eau coule à flots,
c'est là qu'il faut s'arrêter pour avaler un 2e casse-croûte,
sans oublier de remplir les bidons d'une eau bien fraîche.
On va en avoir besoin, voilà le col de la Garoullière,
6 km par une température qui monte, monte, ...

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KM 83 : CLERMONT-SUR-LAUQUET,
un long faux-plat montant nous amène à CAUNETTES-SUR-LAUQUET,
et voilà le carrefour, à gauche le col de la Loubière,
ou Louviéro sur les cartes IGN.
Il ne fait que 4 km mais les pourcentages sont souvent bloqués sur 7 et 8 %,
et la température continue de ... monter.
Bref, la dernière difficulté a été à la hauteur du reste du parcours.

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KM 89 : au sommet, il reste 27 km, descente, plat,
quelques rares "côtelettes", c'est gagné,
et après VIGNEVIEILLE, ST-MARTIN-DES-PUITS, ST-PIERRE-DES-CHAMPS,
on a mérité de se payer un demi bien frais
au bistrot de LAGRASSE !

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La vidéo de 11 mn 35 s :

21/05/2012

HOME-TRAINER TACX (SOURNIA23 ET FONTJUN17)


 


C'est fou ce qu'on peut faire avec un home-trainer virtuel Tacx !
Après la (superbe) sortie de jeudi 17 mai à QUILLAN,
j'ai récupéré le fichier gpx à partir de Garmin Connect
et je l'ai importé dans CartoExploreur3.

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Après avoir visionné le profil,
je choisis la partie entre ST-PAUL-DE-FENOUILLET et SOURNIA,
du km 35 au km 60.
Dans la bibliothèque de tracés, j'ouvre la feuille de Détails,
je sélectionne et élimine les points de 0 à 3230 (StPaul),
puis ceux de 2470 (Sournia) à la fin.
Il reste le tronçon souhaité de 24 km pour 2469 points.

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Il faut maintenant réduire le nombre de points,
dans la proportion de 1 tous les 80 m,
ce qui donne environ 300 points,
"Points sur les virages les plus forts".

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Il suffit ensuite de renommer le fichier (Sournia23)
et de l'exporter dans un dossier du disque dur,
avant de l'importer dans le logiciel TTS 3.9.

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Là, on pourra le retrouver dans la catégorie Real Life Training,
le modifier en ajoutant des "Pancartes" au sommet des côtes
ou dans la traversée des agglomérations.

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Il est intéressant d'exporter la course dans Bikenet
comme je l'ai fait pour Fontjun17, Montolieu31 et d'autres.
http://www.tacxvr.com/fr/tacxbikenet/trainings/rlt
Ci-dessous une vidéo qui montre le résultat pour Fontjun17.

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18/05/2012

QUILLAN SOURNIA AUSSIERES


 En ce jour de l'Ascension, jeudi 17 mai 2012,
on a décidé de monter, certes, pas jusqu'au ciel,
mais au moins à 1000 m d'altitude (1052 m exactement).
La Randonnée des Hauts de l'Aude,
organisée par l'Association Sportive Formica,
est tout-à-fait appropriée pour l'occasion.

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Lever à 4h00 du matin, 1h45 mn de route,
faut être motivé quand même !
Mais le déplacement en vaut la peine.
Comme d'habitude, l'organisation est parfaite,
les bénévoles sont nombreux, réceptifs,
de quoi boire (café chaud), manger,
toilettes, douches à l'arrivée,
il ne manque rien
(peut-être un petit moteur électrique sur le vélo,
car, question parcours, c'est du musclé ...).

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Cinq kilomètres d'échauffement jusqu'à LAVAL
et on entre dans le vif du sujet,
le col de St-Louis, sur dix km irréguliers
sur une route tranquille, la D109, au milieu d'une forêt.

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Après le sommet du col, non loin de ST-LOUIS-ET-PARAHOU,
la D9 va nous entraîner dans une folle descente,
6 km avec des pentes à 10, 11 et 12 %
jusqu'à CAUDIES-DE-FENOUILLEDES !
Au passage, un joli pont en pierres,
on passe d'abord sur ce pont
puis, après un virage à 360°, 
sous le pont (nombreuses arches),
c'est le pont escargot !.

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A CAUDIES, km 22, le ravito est installé,
grillade au feu de bois (cansalade),
oeufs frits, biscuits, chocolat, vin, café, ...
Il faut prendre des forces,
la journée ne fait que commencer !

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Pour éviter la D117, très fréquentée,
les organisateurs ont la bonne idée de nous dérouter sur la D20,
une toute petite route qui passe par PRUGNANES.
Il y a bien une côte, mais on n'est pas à ça près.

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A ST-PAUL-DE-FENOUILLET, on oblique vers le sud.
A la sortie du village, les gorges de la Fou
et un mur d'escalade à couper le souffle !
Là, commence une longue ascension (c'est bien le jour !) de 9 km,
avec vue sur la vallée de l'Agly en contrebas.
Une courte descente sur LE-VIVIER
et à nouveau 6 km de montée jusqu'à PRATS-DE-SOURNIA.

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Une pause s'impose.
Un premier sandwich jambon/fromage fera les frais de l'opération.
4 km de descente et voilà SOURNIA.
C'est ici que commence le col d'Aussières, 13 km.
En fait, bizarrerie géographique, le panneau se trouve au 15e km,
2 km après le sommet, dans la descente.
Sommet de la côte : 1052 m ; col d'Aussières : 1020 m

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La montée n'est pas difficile mais longue,
c'est dans ces conditions qu'on apprend à gérer son effort.
Pas question de s'amuser à suivre un plus fort que soi,
rester modeste et rouler à son rythme.
La journée du lendemain (pas de courbature, pas de fatigue)
doit dire si cet effort a été raisonnable.

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Une longue descente de 17 km,
par MONFORT-SUR-BOULZANE, GINCLA puis SALVEZINES,
permet de décompresser
tout en profitant de paysages fantastiques où le vert domine.
Deuxième pause à LAPRADELLE-PUILAURENS,
deuxième sandwich, coca, café,
et on repart cap à l'ouest, vent arrière (qui a forci).

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Le tout gentil col de Camperié n'entame pas nos réserves
et au pont d'Alliès, carrefour avec la route d'AXAT,
où est servi le repas, mais non, sans façon, on a le ventre plein,
on attaque, c'est le cas de le dire,
les dernières difficultés.
Un long faux-plat montant de 17 km
va sensiblement faire monter le dénivelé
qui dépasse déjà les 1700 m.

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Magnifique vallée du Rébenty !
Pittoresque défilé de JOUCOU !
Après MARSA et JOUCOU, où l'eau coule à flots,
nous arrivons au carrefour avec BELFORT-SUR-REBENTY.
Nous tournons à droite et mettons tout-à-gauche !
Nous voici en effet face à la plus rude ascension de la journée !
3 km avec des pourcentages entre 8 et 10 % !
Pour un final (on a parcouru 113 km et il en reste 20), il y a mieux !
Mais tout le monde est passé sans encombre,
les cols à venir (Jau, Fontfroide, Mantet, Espinouse,) n'ont qu'à bien se tenir.

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Petite déception au sommet, pas de panneau,
cette difficulté (890 m) ne porte pas de nom,
alors que 5 km plus loin le col de Coudons (883 m)
est juste un faux-plat.
Qu'importe, la descente, 11 km, jusqu'à QUILLAN, est là.
Quoi de plus normal après avoir crapahuté sur 122 km avec 2260 m de dénivelé.
Quelle griserie ! J'adore finir les parcours en roue libre !

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En conclusion, mention très bien pour cette Randonnée à QUILLAN,
l'organisation a été à la hauteur,
les paysages audois fantastiques,
la météo favorable, d'autant plus que la pluie nous a accompagné au retour,
mais on était déjà dans la voiture ...
Dimanche, CARCASSONNE ? Hum ! météo pas très optimiste ...

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La vidéo de 14 mn 15 s :

11/05/2012

FELINES FOURTOU ARQUES



"Je n'ai jamais escaladé le col du Paradis.
__ Moi, j'aimerais bien refaire le col de la Fage.
__ Moi, ... "
Vous voulez des côtes ?
Vous allez être servi(e)s !
J'en ai une bonne dizaine en réserve.

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Comme point de départ, le parking
à la sortie de FELINES-TERMENES fera l'affaire.
Juste avant DAVEJEAN, le col des Liges,
malgré son nom pompeux,
est tout-à-fait insignifiant,
juste une mise-en-bouche !
Le col du Prat est à peine plus corsé,
quant au col des Bancs, juste avant DERNACUEILLETTE,
je m'y assieds dessus !

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Ah ! DERNACUEILLETTE ! Quel joli nom !
De plus, ma carrière d'instit y est intimement mêlée,
puisque c'est là que j'ai eu pour la première fois des élèves face à moi,
il y a juste quarante ans, j'en avais vingt-et-un !
Justement, on passe devant le logement de fonction,
la classe est (était) en-dessous.

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Pas le temps de s'attendrir, un employé des Ponts et Chaussées
nous avertit : "Nous goudronnons !"
La tuile !
En effet, on aperçoit les camions un peu plus haut.
On passera coûte que coûte,
le vélo sur le dos s'il le faut !
On est passé ... tant bien que mal,
quelques légères traces de goudron
attestant de la véracité de l'aventure.

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Le col de Cédeillan, 3 km à partir de MASSAC,
bien que pas très difficile,
nous oblige tout de même à adopter l'allure "escalade".
Bien nous en prend, car voilà le redoutable col de la Rédoulade !
Pendant 4 km, il faut s'accrocher,
les pourcentages oscillent entre 6 et 8 %,
avec de longs passages à 11 et 12 % !

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Après la petite montée sur AURIAC, 500 m,
et la descente sur SAVIGNAN,
voici le col de la Fage et ses 8,5 km.
Assez facile, jolis décors, pourquoi s'en priver ?
Au passage, traversée de FOURTOU, 56 Fortonais,
et source de l'Orbieu non loin de là.

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Longue descente d'une quinzaine de km
par SOUGRAIGNE puis RENNES-LES-BAINS,
où nous décidons de casser la croûte au bord de la Sals (pente de 16 % !)
avant de prendre un café fort et brûlant comme je l'aime au bistrot du coin.

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Au carrefour avec la route de COUIZA,
il reste 34 km à effectuer et deux grosses difficultés,
d'autant plus accentuées que la chaleur est maintenant de la partie.
Un long faux-plat de plus de 5 km nous amène à ARQUES,
annoncé par son imposant château cathare construit en 1280.
Une ascension de 6 km se présente à nous,
une section est particulièrement rude 1,5 km avant le sommet,
avec de longs passages entre 8 et 10 %.
C'est l'avant-dernière difficulté, le col du Paradis.

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Dernière grosse côte après la descente jusqu'à PONT-D'ORBIEU,
la montée vers MOUTHOUMET, 5 km jusqu'au col des Fourches.
Il ne reste plus qu'une dizaine de km,
on aurait bien aimé déguster un bon demi ou un coca pour se requinquer,
las ! la tenancière refuse de nous servir, c'est fermé un point c'est tout !
Pas de bistrot à LAROQUE-DE-FA ni à FELINES-TERMENES,
une fontaine bien fraîche fera tout aussi bien l'affaire,
on ne peut pas tout avoir, le calme et la tranquillité
et en même temps le confort d'une ville tous commerces ...

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On n'oubliera pas de sitôt une telle balade,
d'abord parce que nos petits muscles nous le rappelleront,
mais surtout grâce à ces beaux paysages sauvages des Corbières,
encore vierges en ce mois de mai,
peu de touristes, très peu de voitures,
le Paradis, comme le bien nommé col escaladé au km 71.

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La vidéo de 11 mn et 24s :

08/05/2012

QUINTILLAN MAISONS





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Dorénavant, on est entré dans le joli mois de mai,
les températures vont obligatoirement remonter,
de petites averses ne devraient pas être trop préjudiciables
à la pratique du vélo.
Quand la météo annonce "Temps variable avec éclaircies",
on peut tenter une sortie.
En l'occurence, le ciel était plutôt couvert,
et même totalement gris en ce mardi 8 mai,
des gouttes de pluie nous ont accompagné
depuis VILLEROUGE-TERMENES jusqu'à l'arrivée à MONTSERET,
mais "même pas mal !"

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A la vue du profil du jour,
on comprend tout de suite qu'il va falloir gérer,
pas moins de dix côtes ou cols se succédant sur le parcours de 86 km.
On commence par la montée jusqu'au sommet de La Salce la bien-nommée,
environ 7,5 km, assez irrégulière.
A CASCASTEL, autre montée irrégulière, plus de 5 km tout de même.

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Petite pause à QUINTILLAN, envahi par une armée de motos,
toutes plus belles les unes que les autres.
Un passager a retenu notre attention,
un mignon cabot avec devinez quoi ?
Une paire de lunettes de soleil bleues !

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Les cols d'Amiel (1,3 km) et de la Gineste (2,5 km)
nous amènent à PALAIRAC.
Au carrefour, 2 km plus loin,
on attaque le col de Ferréol, 2,5 km,
et on descend sur MAISONS, où, en effet,
il y a pas mal de ...maisons, comme on pouvait s'y attendre.

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Le col du Prat se trouve à 4,5 km de là,
belle route en lacets sur le dernier km.
Une courte descente sur DAVEJEAN,
et on enchaîne avec le col de St Martin, 2,5 km.
Il est bientôt midi, le col de Bedos vite avalé,
c'est au tour d'un sandwich jambon-fromage
de faire les frais de notre appétit
après une belle descente sur FELINES-TERMENES.

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Décidément, le ciel refuse de s'éclaircir,
qui plus est, voilà quelques gouttes de pluie.
Après le col de la Tranchée, la traversée de VILLEROUGE-TERMENES,
et le franchissement du col de même nom,
on dévale la descente de 6 km jusqu'à TALAIRAN,
le bistrot est ouvert, un petit café
pour digérer le sandwich est le bienvenu.

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Il reste une quinzaine de km à parcourir,
pas besoin de se presser,
le crachin ne se transforme pas en pluie
et n'est pas du tout désagréable.
Le vent "grec" venant de l'est
ne forcit pas outre mesure
et nous pouvons sans encombre rallier
SAINT-LAURENT-DE-LA-CABRERISSE,
puis THEZAN, et enfin MONTSERET
par la petite route D423.

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Sur le parking près de la cave à MONTSERET
on échaffaude déjà des plans
pour samedi LIMOUX si le temps le permet
ou vendredi cols de la Fage et du Paradis,
que du bonheur à venir !

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La vidéo de 8 mn 58 s :


06/05/2012

LES TROIS MONGETTES


A peine 14 sorties depuis le mois de février,
il faut faire un effort pour ce dimanche,
bien que la météo soit "variable".
Vers 7h30, je sors les vélos du garage,
une goutte de pluie, une autre, une averse ...
Vite, les vélos aux abris !
C'est mal parti, mais la pluie s'arrête.
Cinq minutes après, ça recommence,
mais ça cesse aussitôt.
Allez, on tente le coup, on y va !

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Où va-t-on ?
Pas à PENNAUTIER, comme prévu, quel dommage !
J'avais concocté un parcours de 110 km
qui passait dans le Tarn à SOREDE puis ARFONS ...
Donc sortie club, la 4e de l'année seulement,
il faut tout de même figurer et montrer qu'on est toujours là.

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Fidèles au rendez-vous, il y avait pour le groupe 2 :
Carmen, Jackie, Anne-Marie,
Georges, plusieurs Claude,
Fernand, Jean-Louis,
Christian, Jean-Pierre, Richard,
Marc, Francis, Gérard, pardon pour les oubliés ...

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Après la montée d'AUSSIERES, le carrefour de GAUSSAN,
la montée de ST-JULIEN-DE-SEPTIME,
(ah ! le château de ST-MARTIN-DE-TOQUES !)
les deux carrefours de ST-ANDRE-DE-ROQUELONGUE,
nous voilà au hameau des TROIS MONGETTES,
tres mungetos en occitan, trois haricots en français...

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J'imagine la scène :
"De que n'y a per dinna bei ?
Pas gran caouso, tres mungetos."
(Orthographe tout à fait approximative)
Traduction pour les parigots :
Qu'est-ce qu'il y a pour dîner aujourd'hui ?
Pas grand chose, trois haricots.

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Après GASPARETS, BOUTENAC et sa côte de 1200 m,
on approche du carrefour LUC/FERRALS.
C'est l'endroit que choisit Jackie
pour exécuter une cascade improvisée,
sans bobos apparents,
quelques contusions à venir à la hanche droite,
par contre le nouveau coupe-vent semble avoir souffert,
est-il garanti anti-chute ?

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Comme d'habitude, le cers augmente la difficulté
dans la longue côte (2 km) toute en ligne droite  menant à FONTCOUVERTE.
A CONILHAC, le col de la Portanelle nous ouvre ses ... portes,
pas d'escale à ESCALES, on est pressé (eh oui, les élections !),
encore un effort à produire avant AZILLE ( 1300 m),
puis une douzaine de km le long du canal du MIDI tout proche
nous amènent jusqu'à ST-NAZAIRE puis ST-MARCEL
où, là, c'est l'AUDE qui prend le relais.

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Le groupe se scinde en deux parties,
ceux qui n'ont mal aux jambes tournent vers MOUSSAN et sa côte bien connue,
les autres, j'en suis, continuent vers MARCORIGNAN,
avec tout de même une montée de 1,5 km,
puis, plus loin, le long faux-plat de LEBRETTES, 1,6 km.
Voilà, il ne reste plus que la côte des Hauts de Narbonne,
mais ça, on est habitués, le vélo monte presque seul ...

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A noter que, pour cette sortie, j'ai voulu innover :
pas de photos traditionnelles, pas de vidéo,
carrément des vues aériennes (merci Google Earth !).
Il faut dire que ça allait un peu trop vite à mon goût,
difficile de s'arrêter puis de rattraper le groupe,
et puis, il faut éviter de tomber dans la routine ...

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02/05/2012

VERRERIES-DE-MOUSSANS AUTHEZE



C'est le mardi 1er mai, fête du Travail,
que nous avons choisi de placer notre sortie référence !
Hasard de la météo, bien sûr, le beau temps ayant daigné nous sourire.
1795 m de dénivelé pour 92 km , pas mal non ?
Quel était notre niveau d'entraînement avant le départ,
qui nous a permis d'encaisser ces difficultés sans aucun problème ?

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Vélo de route :
13 sorties depuis le 28 février soit 1088 km.
C'est peu mais ...
Home-trainer :
34 séances depuis le 1er janvier soit 35 h.
Il ne s'agit pas de faire l'apologie du home-trainer,
on aime ou on n'aime pas, nous on adore !
Il faut reconnaître que ça nous a bien aidés,
nous qui refusons de sortir lorsque le temps est pluvieux,
lorsqu'il fait froid ou lorsqu'il fait trop de vent.
Le vélo-plaisir en quelque sorte.

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Recensons maintenant les difficultés rencontrées.
Le profil nous montre bien les quelques 8 sommets principaux.
1 : Du 5e au 16e km la montée vers CAZELLES, ST-JEAN-DE-MINERVOIS
    et avant la plongée sur ST-MARTIAL.
2 : Du 18e au 25e km de ST-MARTIAL à la Croix puis la D907.
3 : Du 27e au 33e km la montée jusqu'aux cols de STE-COLOMBE puis BALAGOU.
4 : Du 38e au 43e km des VERRERIES-DE-MOUSSANS au col de SERRIERES.
5 : Du 48,8e km au 50,4e km de FERRALS-LES-MONTAGNES à la côte d'AUTHEZE.
6 : Du 54e au 56,5e km de FAVEYROLLES au col de COUSSES.
7 : Du 59,8e au 61e km la montée jusqu'au carrefour RIEUSSEC - BOISSET.
8 : Du 65e au 70e km de BOISSET jusqu'au BOUIS.

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La plus dure de toutes, sans conteste : la n°6, le col de COUSSES,
2,5 km toujours entre 8 et 12 % de pente,
avec un revêtement exécrable (on peut ajouter 2 % de plus),
un véritable enfer dans la descente tant les muscles des bras sont secoués.
Une route très pittoresque, ombragée mais malheureusement à éviter.

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Autre côte dure, la n° 5, celle d'AUTHEZE,
1,6 km avec de bons pourcentages.
Deux passages à 12 et 13 % dans la montée n°2.
La montée n°3 peut être difficile si le cers souffle,
ce qui n'était pas le cas.
La plus facile de toutes : la n°4, le col de SERRIERES,
5 km, qui plus est ombragé.

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Voilà ce qu'il est possible de réaliser avec un entraînement qualitatif
et non quantitatif, sans polémique aucune.
Bien sûr, la moyenne est faible, 20 kmh,
mais quand on a passé 60 ans il faut laisser la vitesse aux jeunes
et apprendre à gérer les difficultés, savoir s'économiser.
A ce rythme-là, on a de belles sorties devant nous !

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La vidéo de 8 mn 19 s :