CABANNES CORNICHES BEILLE

Garmin Connect
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Ce dimanche 30 août, à 8h15, nous sommes garés
sur le parking de la gare aux CABANNES.
Robert arrive à vélo, son fils habite à côté à ALBIES.
"Vous avez fait Pailhères et Bonascre hier ? Vous êtes fous !"
Ce n'est pas très raisonnable en effet,
mais on est en bonne condition physique,
c'est maintenant qu'il faut le faire,
dans quelques années ce sera trop tard.
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Il a prévu une boucle de 32 km et 500 m de dénivelé
pour nous faire découvrir la route des Corniches,
un petit échauffement en somme ...
Après 3 km sur la N20, vite à gauche
vers la beauté et la tranquillité.
Les 8 premiers km par VEBRE, URS et GARANOU
sont assez vallonnés mais sans plus.
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A partir de LUZENAC et jusqu'à BESTIAC
on a une montée de 6 km pas très dure.
On est désormais sur la D20, la route des Corniches.
Jolis points de vue sur la vallée, UNAC, LUZENAC,
le château en ruines de LORDAT.
Encore quelques petits villages aux noms bizarres,
AXIAT, APPY (sans h) où les habitants ont l'air heureux,
CAYCHAX, SENCONAC, ...
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Au carrefour, au KM 26, on rejoint un petit groupe d'Australiens,
"Hello !" qui s'apprêtent à descendre sur VERDUN, environ 4 km.
Quelle belle descente !
Moi qui étais ces dernières années un piètre descendeur,
j'adore maintenant les descentes techniques avec plein de lacets serrés.
J'ai même réussi à dépasser deux Australiens.
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Le moment d'excitation passé, il faut se reconcentrer
car le monstre est là, aux CABANNES.
16 km, 1216 m de dénivelé et 7,6 % de moyenne.
Tiens, voilà à nouveau les Australiens.
Je compte m'accrocher à leurs basques
mais en changeant de plateau je déraille,
c'est fini, je ne les reverrai qu'au sommet.
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Plus loin, je rattrape un jeune Carcassonnais de 11 ans !
Il va faire toute la montée dans mon sillage,
va même me dépasser plusieurs fois
et craquer dans le dernier km, le plus facile !
Quel courage et quelle caisse à cet âge déjà !
Son grand frère est juste devant,
son père ... loin derrière
et maman fait la navette en voiture
pour ravitailler tout le monde,
une famille de sportifs en somme.
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Après 16 km, voilà le plateau, il est 12h20,
1h40 chrono, mais l'essentiel est d'arriver.
Je plains ceux qui sont encore sur la route,
car le soleil brille de mille feux.
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Quelque temps plus tard, lorsque tout le monde
s'est rafraîchi et a récupéré,
nous nous attablons sur la terrasse,
face à cette belle montagne ariègeoise,
dans le restaurant "L'Abeille gourmande", joli jeu de mots,
où le fils de Robert nous a concocté
un repas bien mérité, bravo à tous et à toutes
car le dénivelé du weekend dépasse largement les 3000 m !
Merci encore Robert, c'était ton idée !
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AX PAILHERES BONASCRE

Garmin Connect
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Après 2h15 de route (et d'autoroute),
nous voici à AX LES THERMES sur le parking
de l'hôtel "La Grande Cordée".
Espérons qu'il ne faudra pas s'encorder
pour accéder aux sommets de ces belles
mais rudes Pyrénées ariégeoises.
Pas moins de trois cols labellisés "Tour de France"
sont en effet inscrits au programme du weekend.
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Nous démarrons assez tard, vers 9h20, le temps est splendide,
mais la chaleur va gagner petit à petit.
On commence par le plus facile (je plaisante) : le port de Pailhères.
19 km, 1280 m de dénivelé et 6,8 % de pente moyenne.
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Quelques jolis lacets dès les premiers km,
un petit replat au niveau de l'étang du Goulours,
les huit premiers km sont donc corrects
et nous permettent d'admirer à loisir
les nombreuses vaches qui ne se gênent pas
pour traverser la route, faudra faire attention en descente !
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A partir de là, la pente augmente sensiblement,
surtout au 14e km, station de ski d'Ascou-Pailhères :
9,5 % pour les cinq dernières bornes,
difficulté confirmée par la présence de six lacets.
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Au sommet, 1201 m quand même, il est plus de midi.
Il est vrai que nous avons pris notre temps,
pas question de se chronométrer,
tout à l'économie, le plus dur est pour demain,
il va falloir être frais.
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Une descente de 19 km, ce n'est pas tous les jours
qu'on a l'occasion d'en faire, rien à voir avec Coulouma !
Les nombreuses lignes droites permettent de se lâcher par moments,
j'ai noté plusieurs dépassements à 50 km/h,
mon gabarit ne me permettant pas de faire mieux,
et puis, il faut penser aux vaches ...
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De retour à la Grande Cordée, il est presque treize heures.
On y va, on n'y va pas ?
Allez, on tente le coup !
On avale donc rapidement un sandwich
et on s'élance pour le 2e pari,
escalader Ax Trois Domaines, appelé encore Bonascre,
mais toujours dans le mode "Economie".
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Mais comment s'économiser lorsqu'il fait plus de 35°,
que le col en question mesure 8 km,
avec une pente moyenne de 8,6 % et 11,5 % maxi ?
Chapeau aux coureurs du Tour qui réalisent
toutes les étapes l'après-midi sous ces fortes chaleurs !
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Je dois reconnaître que je n'ai pas trop admiré le paysage,
occupé à me bagarrer avec des pentes avoisinant souvent 11 %.
Ouf ! Voilà la station et vive la descente rafraîchissante
qui me ramène à l'hôtel, douche, télé (tour d'Espagne)
mais surtout récupération ...
A demain !!!
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BIZE COULOUMA DEUX AIRES ST MARTIAL

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Si les prévisions météorologiques se confirment,
la Rando de FERRALS qui doit avoir lieu dimanche
sera annulée, c'est inscrit dans leur règlement.
Nous prenons donc les devants
et décidons de sortir ce samedi 22 août.
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A croire que nous sommes abonnés aux départs de BIZE MINERVOIS :
c'est la xième fois cette année.
Comment faire autrement, c'est la porte d'entrée du MINERVOIS,
qui donne accès à un terrain de jeux extraordinaire
pour ceux qui aiment les petites routes et ... les dénivelés.
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Voici un exemple de ce que l'on peut faire.
Après 4 km, on tourne à gauche vers LA ROUEYRE,
5 km de montée jusqu'au carrefour avec la D177,
avec 700 m difficile jusqu'à LA ROUEYRE.
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Encore une bosse de 700 m et une petite montée
avant d'arriver à ASSIGNAN.
Le moteur est chaud, on peut attaquer les choses sérieuses.
La montée vers COULOUMA commence véritablement après le petit étang
et se prolonge sur environ 5 km sur un goudron assez accrocheur.
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Le carrefour de TREMOLIS se trouve à 2 km de là,
sur une belle route large et à la pente régulière.
Là, nous entamons la 1ère boucle de 6,5 km.
D'abord une descente de 1200 m (maxi 12 %) jusqu'à PARDAILHAN,
puis, sans transition, le "mur de PARDAILHAN", 1200 m avec 14 % maxi.
Nous voilà au col des DEUX AIRES.
5 km plus loin, nous avons refermé la boucle
avec une montée facile de 1200 m jusqu'au col de TREMOLIS.
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La 2e boucle, 8 km, par LA GARRIGUE et PARDAILHO
est tout-à-fait bucolique mais surtout exténuante,
farcie de bosses, difficile de les compter,
avec quelques pourcentages importants.
De retour à COULOUMA, il ne reste plus qu'à descendre
jusqu'au carrefour situé 5 km plus bas, direction ST MARTIAL.
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Là aussi, on monte et on descend mais attention au KM 45,
à BELLERAZE, une bosse se présente après le virage avec 12 % maxi.
A partir de ST MARTIAL, il faut escalader une côte de 3 km,
assez soutenue mais sur une belle route, jusqu'à LA CROIX.
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A ce niveau, les 1100 m de dénivelé sont atteints,
il reste 16 km pour revenir à BIZE, en descente ou sur le plat,
par VIALANOVE, PAGUIGNAN et AGEL.
Ouf ! pas de pluie, pas de bourrasques de vent,
une belle sortie en définitive.
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Repos la semaine prochaine, il s'agit de charger au maximum les accus
car le programme prévu (mais sera-t-il réalisé ?) est ambitieux :
samedi 29 août Port de PAILHERES par AX LES THERMES (19 km)
suivi de Ax Trois Domaines (9 km),
dimanche 30 août Route des Corniches (32 km) et montée
au restaurant "L'ABEILLE GOURMANDE" tenu par Robert GUILHOT Junior
au sommet du plateau de BEILLE (16 km).
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LAROQUE DE FA BUGARACH LA FAGE

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Ce jeudi 20 août un temps splendide est annoncé,
ce qui ne se démentira pas.
On peut enfin réaliser le parcours Fourtou72, au départ de LAROQUE DE FA,
reporté deux fois déjà pour mauvaises conditions atmosphériques,
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Au vu du profil, huit pointes se dressent ostensiblement vers le haut.
La première intervient dès le départ,
ce qui n'est pas un handicap, au contraire,
à condition de ne pas partir "comme un canut".
Le col de CASCAGNE, 3 km, semble moins pentu dans ce sens.
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MASSAC traversé, on enchaîne la 2e pointe, le col de CEDEILLAN,
également 3 km, sans grande difficulté.
Les deux pointes suivantes apparaissent après SOULATGE et CUBIERES SUR CINOBLE.
Ce sont deux petits cols pas très connus
mais indiqués par un panneau, EN GUILHEM et BANCAREL.
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Se présente ensuite le col du LINAS, 5 km,
très facile dans les 1500 derniers mètres.
La descente de 4 km nous amène à BUGARACH.
Après une petite montée de 1 km,
nous descendons jusqu'au carrefour où nous laissons
à gauche la D14 qui mène à RENNES LES BAINS.
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Le col de LA FAGE peut se découper en deux parties :
la 1ère de 4 km assez facile,
la 2e après SOUGRAIGNE de 6 km beaucoup plus dure.
Un col agréable somme toute, très souvent ombragé.
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Une longue descente ou faux-plat descendant de 13 km
par FOURTOU et SAVIGNAN, nous amène au PONT D'ORBIEU.
Ici se présente la huitième et dernière pointe,
la côte de MOUTHOUMET couronnée par le col des FOURCHES,
5 km en tout sur une large et belle route moyennement pentue.
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Il ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à LAROQUE DE FA
où nous attendent les voitures mais surtout ... la glacière
avec plein de bonnes choses à l'intérieur.
Bon appétit !
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CAPESTANG LENTHERIC AUTIGNAC

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Ce samedi 15 août 2015, de fortes rafales de vent
sont annoncées dans les Corbières, nous obligeant
à modifier nos plans : voyons si la météo
est plus optimiste dans le Minervois,
oui, dans le Biterrois apparemment.
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Nous nous garons donc à CAPESTANG dans l'intention
de (re)visiter la contrée ST NAZAIRE DE LADAREZ,
LENTHERIC, AUTIGNAC, ST GENIES DE FONTEDIT,
pas assez connue à notre goût.
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Les premières difficultés apparaissent
avec la montée vers PUISSERGUIER et le Pain de Sucre (12 %).
On remonte ensuite à partir de CESSENON,
puis par ST NAZAIRE DE LADAREZ,
jusqu'à la Croix de BARRAC.
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Une succession de côtes et de descentes
nous amène à LENTHERIC puis AUTIGNAC.
Pas d'eau pour remplir les bidons à ST GENIES DE FONTEDIT,
on déniche un robinet à MURVIEL LES BEZIERS.
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Il reste une vingtaine de km à parcourir
sur une route très tourmentée
par CAZOULS LES BEZIERS et MAUREILHAN.
Le cers, qui nous avait fichu une paix royale jusque là,
forcit notablement sur les huit derniers km
qui nous amènent au point de départ,
on s'en serait bien passé !
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